LA LISTE DE RAMETTES
A Abecassis Eliette Un heureux événement. 2005, 206 p.
B Brontë Charlotte Jane Eyre 1847, 633 p.
C Cheng François Le dit de Tianyi. 2001, 413 p.
D Diwo Jean La fontainière du roi. 2000, 344 p.
E Etxebarria Lucia Amour, prozac et autres curiosités. 1999, 366 p.
F Fforde Jasper L'affaire Jane Eyre. 2005, 410 p.
G Goethe J.W. Affinités électives. 1809, 315 p.
H Hustvedt Siri Yonder. 2006, 274 p.
I Izzo Jean-Claude Vivre fatigue. 1998, 90 p.
J Jouvet Michel Le château des songes. 1992, 360 p.
K Kinsella Sophie confessions d'une accro du shopping. 2004, 367 p.
L Livingstone J.B. Meurtre chez un éditeur. 1990, 245 p.
M Muñoz Molina Antonio En l'absence de Blanca. 2004, 151 p.
N Noguès Jean-Côme Le voeu du paon. 1990, 176 p.
O Onfray Michel Traité d'Athéologie 2005, 282 p. commencé !
P Paterson Katherine Le secret de Térabithia 1977, 189 p.
Q Quint Michel Effroyables jardins. 2000, 75 p.
R Ruiz Zafón Carlos L'ombre du vent. 2004, 637 p.
S Somoza José Carlos Clara et la pénombre. 2003, 637 p. commencé !
T Tirtiaux Bernard Le passeur de lumière. 1993, 299 p.
U Urquhart jane Les rescapés du Styx 2007, 468 p.
V Verne Jules Michel Strogoff. 1876, 445 p.
W Weitzmann Marc Fraternité. 2006, 204 p.
X Gao Xingjian (prénom en X) La montagne de l'âme 1990, 670 p. commencé !
Y Yokomizo Sheishi La hache, le koto et le chrysanthème. 1988, 281 p.
Z Zweig Stefan Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. 1927, 127 p.
Abecassis Eliette
Un heureux événement
2005, 206 p.
"Désormais, ma vie ne m'appartenait plus, je n'étais plus qu'un creux, un vide, un néant. Désormais, j'étais mère."
Violent, sincère, impudique, le nouveau roman d'Eliette Abécassis brise les tabous sur la maternité, cet "heureux événement" qui n'est peut-être qu'une idéologie fabriquée de toutes pièces. Après Mon père et Clandestin, la romancière affirme un ton toujours plus personnel, où la fiction se mêle à une analyse subversive de la société.
Brontë Charlotte
Jane Eyre
je ne mets pas le résumer car je veux découvrir l'aventure de Jane Eyre cette orpheline qui est mal aimée par sa tante.
Cheng François
Le dit de Tianyi
2001, 413 p.
Lors d'un voyage en Chine, l'auteur retrouve le peintre Tianyi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tianyi a vécu l'avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement, encore imprégnée de ses traditions. Plus tard, durant les années cinquante, il a vécu en Occident, où il a connu la misère, mais aussi découvert une autre vision de l'art et de la vie.
De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers Yumei, l'amante, et Haolang, l'ami. Mais une histoire dramatique les a emportés dans des-tourmentes où Tianyi, à son tour, sera pris... Par-delà les événements cependant, leur quête passionnée transfigurera le destin de chacun.
Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d'origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998. Rares sont les livres qui contiennent toute une raie. Plus rares ceux qui rassemblent dans leur profondeur plusieurs existences. Rares entre les rares ceux qui parviennent à unir deux mondes étrangers, à faire pressentir ce qui les relie par l'alchimie d'une mystérieuse et universelle communion. C'est ce que rient de réussir François Cheng dans une oeuvre incomparable.
Diwo Jean
La fontainière du roi
2000, 344 p.
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l'insolent mais cette soirée lui donne l'idée de bâtir Versailles. Clémence, la " fontainière du Roy ", est la fille du génie des eaux de cette future merveille. Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre. Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient " Ondine ", depuis qu'on l'a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne. Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l'Europe. " Ondine " est aussi l'étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes. Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur. Dans ce nouveau rendez-vous avec l'Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l'un des monuments les plus visités au monde.
Etxebarria Lucia
Amour, prozac et autres curiosités
1999, 366 p.
Trois jeunes femmes, trois sœurs en mal d’amour dans l’Espagne mouvante d’aujourd’hui. Cristina, serveuse dans un bar madrilène, qui cherche dans l’ectasy, les rave, les amants de passage l’oubli d’un amour malheureux. Rosa, « executive woman », qui confond amour et bilans, se console au Prozac. Ana, épouse modèle auprès d’un mari falot, dépressive, se shoote aux somnifères. La chronique drôle, impudique et cruelle d’une génération espagnole qui tangue entre paradis artificiels et désenchantements.
Ffjorde Jasper
L’affaire Jane Eyre
2005, 410 p.
Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu'une brigade spéciale a dû être créée pour s'occuper d'affaires aussi essentielles que traquer les plagiats, découvrir la paternité des pièces de Shakespeare ou arrêter les revendeurs de faux manuscrits. Mais quand on a un père capable de traverser le temps et un oncle à l'origine des plus folles inventions, on a parfois envie d'un peu plus d'aventure. Alors, lorsque Jane Eyre, l'héroïne du livre fétiche de Thursday, est kidnappée par Achéron Hadès, incarnation du mal en personne, la jeune détective décide de prendre les choses en main et de tout tenter pour sauver le roman de Charlotte Brontë d'une fin certaine... " Au croisement du roman policier et de l'uchronie déjantée, Jasper Fforde signe un ouvrage jubilatoire. " Le Monde des livres.
Goethe J. W.
Les affinités électives
1809, 315 p.
Dans cette situation sans espoir, que servirait-il de rapporter les efforts de toute sorte dont s'étourdirent pendant un certain temps, dans l'entourage d'Edouard, l'épouse, l'ami, le médecin ? Enfin on le trouva mort... Ce coeur, en proie naguère à une agitation sans bornes, avait trouvé un imperturbable repos ; et, comme il s'était endormi en pensant à une sainte, on pouvait sans doute le qualifier de bienheureux. Charlotte lui donna sa place auprès d'Odile, et ordonna que personne ne serait plus déposé dans ce caveau. Les amants reposent donc l'un près de l'autre. La paix flotte sur leur sépulture. De la voûte, les fraternelles images des anges abaissent sur eux la sérénité de leurs regards, et qu'il sera aimable l'instant où ils se réveilleront ensemble !
Hustvedt Siri
Yonder
2006, 274 p.
"Un jour mon père, écrit Siri Hustvedt, m'a demandé si je savais ce que signifie yonder. J'ai répondu qu'à mon idée yonder était synonyme de there, là. Il a souri et m'a dit : "Non, yonder, c'est entre ici et là." Cette petite histoire me reste présente, depuis des années, comme un exemple de magie linguistique elle identifie un nouvel espace - une région médiane qui n'est ni ici ni là -, un lieu qui tout simplement n'existait pas pour moi avant d'être nommé." Et c'est dans cet espace-là, entre représentation et réalité, que Siri Hustvedt, à propos de La Femme au collier de perles de Vermeer, de L'Ami commun de Dickens, ou encore de Gatsby le Magnifique de Fitzgerald, révèle une pensée à la fois élégante, délicatement discursive et pénétrante, qui montre à quel point nous dépendons du langage par lequel nous relions à l'art les choses de la vie.
Izzo jean-Claude
Vivre fatigue
1998, 90 p.
«Théo n'était plus là, à côté d'elle. Mais sa place, dans le lit, était encore chaude»... Ainsi s'évanouissent les marins... Et les rêves d'amour avec eux. Une fois de plus, l'espoir s'arrête au bout du quai... Une fois de trop pour Marion...Vivre fatigue.
Gianni le sait déjà. Aux prises avec deux skinheads et un berger allemand, cet ancien militant ouvrier doit réagir. Vite. Il ne peut compter que sur lui-même. Ou bien encaisser l'humiliation... Est-ce vraiment cela, la vie?
La question vaut pour Osman, victime du racisme ordinaire. Pour Gérard, l'ancien docker qui voit ses illusions sociales s'enfoncer dans les eaux noires du vieux port... Pour Aurore ou pour Giovanni, héros malgré eux de ces faits divers au parfum de tragédie...
Jouvet Michel
Le château des songes
1992, 360 p.
Une foule de chats et de lapins, quelques dauphins, un homme-loup fort civil, deux sœurs siamoises et un enfant-crapaud, un "pèse-songe", un cuirassier suisse très ambigu et un physicien chinois, une courtisane créole à la nature généreuse et une blonde émouvante, un couple improbable qui conjugue orgasmon et oniron par la magie de l'électricité... Telles sont les créatures picaresques qui peuplent les carnets d'Hugues la Scève, brillant esprit, seigneur du château de Bouligneux et libertin
Retrouvé dans un vieux coffre où il dormait depuis deux siècles, ce journal d'une vie, qui mêle fiction et science, méditation et érudition, se révèle un trésor littéraire
Savant onirologue, Michel Jouvet a choisi, ici, de se faire romancier, à la manière du XVIIIe siècle
Kinsella Sophie
Confessions d’une accro du shopping
2004, 367 p.
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?
Livingstone J.B.
Meurtre chez un éditeur
1990, 245 p.
L'édition est un monde féroce, surtout lorsqu'on est un écrivain médiocre à la solde d'un homme d'affaires peu scrupuleux... Un certain vendredi soir d'un mois de février exceptionnellement chaud, Antony Nexfield, grand éditeur londonien est retrouvé mort dans son bureau....
Muñoz Molina Antonio
En l’absence de Blanca
2004, 151 p.
Mario, fonctionnaire dans une petite ville, partage sa vie entre son travail et sa passion pour sa femme, Blanca. C'est un jeune homme simple, attaché aux valeurs traditionnelles, et si Blanca le fascine à ce point c'est qu'elle représente le côté exquis de la vie, l'insouciance bourgeoise, la fantaisie. Mais peu à peu Mario sent une menace inquiétante peser sur son couple. Blanca s'évade, échafaude des projets qu'il ne comprend pas, et entre ces deux êtres l'incompréhension et la souffrance s'installent. L'amour peut-il survivre à sa propre disparition ? La réponse désespérée d'Antonio Muñoz Molina (l'auteur de Pleine Lune, prix Femina étranger) dans ce court roman circulaire est une véritable leçon de stratégie littéraire et de maîtrise absolue du style, bref et magnifique hommage à Flaubert.
Noguès Jean-Côme
Le voeu du paon
1990, 176 p
Littérature jeunesse : Folio junior 616.
En pays d’Oc, vers 1204. Jordi le jongleur a promis au jeune Grillot de l’emmener dans son éternel voyage. L’heure est venue, enfin, de cette marche vers les montagnes, dont l’enfant rêve depuis de longues années . Peut-être découvrira-t-il enfin qui étaient ses parents, et pourquoi il fut abandonné, à peine né, près d’une fontaine…
Onfray Michel
2005, 282 p
Philosophie !
Paterson Katherine
Le secret de Térabithia
1977, 189 p.
Jess, élève de CM2, a un rêve : devenir le plus grand sprinter du collège ! Mais à la rentrée des classes, une nouvelle élève, Leslie, le bat à la course ! Plutôt que d'en être jaloux, Jess est intrigué par cette fille pas comme les autres qui n'a pas peur des grands. Très vite, ils deviennent amis, et s'inventent un royaume imaginaire, caché dans la forêt : le royaume de Térabithia. Leslie et Jess deviennent alors le roi et la reine d'un univers parallèle peuplé de créatures aussi fantastiques que terrifiantes...
Quint Michel
Effroyable jardin
2000, 75 p.
A chaque fête, chaque Noël, chaque anniversaire, il fait le clown. Il revêt son costume grotesque, son nez rouge et devient " le plus triste des clowns tristes ". Ce père fait honte à son fils. Jusqu'au récit de l'oncle Gaston : un dimanche, après une sortie au cinéma, ce dernier lui raconte tout. L'histoire sublime et banale d'un résistant et d'un soldat allemand. Celle qui fait du père un héros.
Ruiz Zafon Carlos
L’ombre du vent
2004, 637 p.
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.
Somoza José Carlos
Clara et la pénombre
2003, 637 p.
2006. Dans ce futur dangereusement proche, la
représentation des corps ne fait plus recette au sein
du marché de l'art, qui cote désormais des toiles
humaines. Signées par de grands maîtres, elles sont
louées, vendues, manipulées, livrées à tous les regards, à tous les fantasmes. Clara est modèle. Elle rêve d'être peinte par le dieu de l'art hyperdramatique : Bruno Van Tysch. Mais, tandis que la jeune toile est apprêtée dans un pavillon isolé des abords d'Amsterdam, la Fondation Van Tysch est en émoi. Une œuvre de grande valeur a été dérobée et détruite par un mystérieux meurtrier qui
officie suivant des rites affreusement artistiques. A la manière de Rembrandt, José Carlos Somoza dépeint de violents clairs-obscurs : les déviances de l'art font écho aux dérives de nos sociétés et conduisent chacun à mesurer le prix du beau à l'aune de la valeur du vivant.
Tirtiaux Bernard
Le passeur de lumière
1993, 299 p.
" La lumière est diffuse ", dit Rosal de Sainte-Croix au jeune Nivard de Chassepierre. " Elle est fugace, changeante, capricieuse. Elle a toutes les ruses. Jamais tu ne seras satisfait de ton ouvrage, si beau soit-il. Jamais tu n'auras assez de couleurs dans tes casiers pour donner vie à un vitrail comme tu le souhaites, jamais tu n'auras la certitude de colorer juste comme on chante juste. Qu'importe! Tes pas partent du feu et tu dois atteindre le feu, devenir un maître en ton art. " Nivard ne déçut pas le chevalier qui attendait de lui la plus vertigineuse escalade jamais rêvée vers la lumière. Animé par une passion presque charnelle pour le verre et ses sortilèges, il récolte d'Orient en Occident les couleurs alchimiques de nos cathédrales. Il oeuvre en Bavière, à Saint-Denis, au Mans, à Chartres... La quête déchirée de ce " passeur de lumière " sera alors celle d'un artisan sublime, funambule oscillant entre le ciel et l'ombre...
Verne Jules
Michel Strogoff
1876, 445 p.
Dans la Russie du XIXeme siècle, tout au fond de l’immense Sibérie, une révolte gronde. Le fil du télégraphe vient même d’être coupé, rompant la communication entre le souverain et son frère qui se trouve à Irkoutsk. Seul moyen de l’avertir du danger : lui envoyer un messager. Mais quel homme sera capable de mener à bien cette mission à hauts risques ? Un nom s’impose, celui de Michel Strogoff. Ce capitaine des courriers du czar connaît bien la steppe, où il est né et a grandi en chassant l’ours. Il a un "corps de fer", un "coeur d’or", un courage à toute épreuve, des facultés de jugement et un sang-froid hors du commun. En temps normal, le voyageur met cinq semaines pour aller de Moscou à Irkoutsk. Les courriers du czar – corps d’élite – réussissent couramment à couvrir la distance en à peine dix-huit jours. L’agent secret Michel Strogoff, lui, n’arrivera qu’au bout de trois mois, mais on lui pardonne ce retard dû à des obstacles qui lui auront valu un détour par l’enfer !
Weitzmann Marc
Fraternité
2006, 204 p.
Comment supporter le retour lorsqu'on hait ses propres origines ? Comment accepter la désolation du lieu où l'on a grandi ? Telles sont les questions qui brûlent de l'intérieur Francis, muré dans son silence, pendant un bref séjour dans la banlieue de son enfance. Ce scientifique spécialisé dans les biotechnologies vit à New York où il a tout sacrifié à sa carrière. En pleine crise psychologique et financière, Francis n'a que quarante-huit heures pour régler à Paris quelques affaires dont dépendent sa survie. Quarante-huit heures où il décide de renouer avec son frère avocat qu'il a toujours méprisé. A peine débarqué, la colère le submerge, l'insomnie le gagne, les fantômes surgissent. Les questions qu'il a cru résoudre - comment faut-il vivre ? où trouver sa place ? - se posent à lui de façon aiguë, tandis qu'autour de lui le pays s'embrase et s'enfonce dans la crise. Avec une rage lucide, Fraternité dresse un tableau sans concessions de la France d'aujourd'hui. Une machine de guerre romanesque qui n'épargne rien des illusions contemporaines.
X
Yokomizo Seishi
La hache, le koto et le chrysanthème
1988, 281 p
Le fameux détective Kindaichi Kosuke a été alerté par une mystérieuse lettre : la petite ville de Nasu, au cœur des Alpes japonnaises », va être le théâtree sanglant d’un drame familial…
Cet auteur est qualifié de Simenon japonnais… ça promets !
Zweig Stefan
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.
1927, 127 p.
Scandale dans une pension de famille « comme il faut » sur la côte d’azur du début de siècle : Mme Henriette, la femme d’un client, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée…
Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive. Récit d’une passion foudroyante