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CHALLENGE ABC 2007
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26 octobre 2006

LA LISTE DE MERIA

A - Olivier Adam - Falaises :  lu  ♥
Etretat. Sur le balcon d'une chambre d'hôtel, un homme veille. Au bout de son regard : Les falaises éclairées d'où s'est jetée sa mère vingt ans plus tôt. Le temps d'une nuit, le narrateur déroule le film de sa vie, cherche dans sa mémoire rétive les traces de sa mère disparue. Une question s'immisce peu à peu dans son esprit, lancinante : comment suis-je encore en vie ?

b S. Bollmann/L. Adler - Les femmes qui lisent sont dangereuses
Les femmes et la lecture dans l'art occidental « Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations. » Laure Adler L'histoire de la lecture féminine se reflète dans la peinture et la photographie. Les artistes de toutes les époques ont représenté des femmes en train de lire. Pourtant, il aura fallu des siècles avant qu'il soit accordé aux femmes de lire à leur guise. Ce qui leur incombait d'abord, c'était de broder, de prier, de s'occuper des enfants et de cuisiner. Dès l'instant où elles envisagent la lecture comme une possibilité de troquer l'étroitesse du monde domestique contre l'espace illimité de la pensée, de l'imagination, mais aussi du savoir, les femmes deviennent dangereuses. En lisant, elles s'approprient des connaissances et des expériences auxquelles la société ne les avait pas prédestinées. C'est ce chapitre captivant de l'histoire de la lecture féminine que Laure Adler et Stefan Bollmann explorent, avec un soin particulier du détail. Le fil de l'analyse conduit du Moyen Âge au temps présent, en s'attachant plus spécialement à certaines oeuvres de Rembrandt, Vermeer, mais aussi Manet, Matisse ou Hopper, jusqu'à la fameuse photographie d'Eve Arnold montrant Marilyn Monroe en train de lire Ulysse de James Joyce. De courts textes de commentaire accompagnent ce choix de peintures, de dessins et de photographies.

C - Italo Calvino - Si par une nuit d'hiver un voyageur : lu  ♥♥♥
Vous, Lecteur, vous, Lectrice, vous êtes le principal personnage de ce roman, et réjouissez-vous : c'est non seulement un des plus brillants mais aussi un des plus humoristiques qui aient été écrits dans ce quart de siècle.

Vous allez vous retrouver dans ce petit monde de libraires, de professeurs, de traducteurs, de censeurs et d'ordinateurs qui s'agitent autour d'un livre.

Vous allez surtout vous engager dans des aventures qui vous conduiront chaque fois au point où vous ne pourrez plus retenir votre envie d'en savoir davantage, et là, ce sera à vous de continuer, d'inventer. Bon voyage.

D - Jean Diwo - La Fontainière du Roy :  lu  ♥♥♥♥
Le 17 août 1661, au château de Vaux-Le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l'insolent mais cette soirée lui donne l'idée de bâtir Versailles.
Clémence, la " fontainière du Roy ", est la fille du génie des eaux de cette future merveille. Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre. Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient " Ondine ", depuis qu'on l'a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne. Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l'Europe.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de la Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.

E - James Ellroy - Le dahlia noir :  lu  ♥♥
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée " Le Dahlia Noir " par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.

F - Alice Ferney - L'élégance des veuves : lu ♥♥♥♥
Le spectacle se donne sans fin. Car l'instinct fait germer la chair, le désir la pousse, la harcèle quand elle s'y refuse, jusqu'à tant qu'elle cède, s'affale, se colle à une autre, et que s'assure la pérennité des lignées amoureuses. " Cela se produit de multiples fois, sans relâche, cela s'enchaîne avec beaucoup de naturel et de grâce. Un cycle sans fin pousse les femmes à se marier, à enfanter, puis à mourir. Ainsi va le temps, secoué par le rythme des naissances et des morts, quand le besoin de transmettre l'emporte sur le désespoir de la perte d'un être cher. Un long fil de désir passe au travers des générations. Ce court roman d'une douce gravité est un hymne à la vie et au pouvoir fécondant de la femme.

alphabet_gif_g Gabriel Garcia Marquez - Cent ans de solitude
Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie : la fondation , par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde ; les grandes heures marquées parla magie et l'alchimie, ; la décadence ; le déluge et la mort des animaux. Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain : même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des soleils et des mots. Cents ans de solitude, compte parmi les chefs-d'œuvre de la littérature mondiale du XXe siècle. L'auteur a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982.

H - Louis Hémon - Maria Chapdelaine :  lu  ♥♥♥♥
Cette célèbre évocation du Québec traditionnel du début du 20e siècle compte plus de 150 éditions traduites dans 25 langues. Adapté plusieurs fois au cinéma – on se souvient de l’interprétation de Carole Laure dans el rôle de Maria- ce drame mettant en scène la vie pittoresque et courageuse des pionniers canadiens-français est publié ici pour la première fois en France dans la version originale de l’auteur.
Dans un petit village du Lac Saint-Jean, au nord de la ville de Québec, la jeune Marie doit faire son choix entre trois prétendants : François Paradis, un jeune coureur des bois, Lorenzo Surprenant, un Canadien exilé aux Etats-Unis et Eutrope Gagnon, son voisin, défricheur comme son père. Mais un événement inattendu bouleversera l’avenir de la jeune fille. Partagée entre son amour pour son pays et la vie facile des villes, Maria devra choisir…

I -Jonh Irving - le monde selon Garp
Livre de la génération des années quatre-vingt, ce roman aujourd'hui mythique de John Irving, est la vision d'un monde chaotique, grotesque et pétri de violence en même temps qu'un merveilleux commentaire sur l'art et l'imaginaire. Récit des rapports orageux et tendres entre une mère célèbre et son fils écrivain, histoire tragique d'un homme aux prises avec ses rôles de père, d'amant et d'époux, Le Monde selon Garp, avec ses personnages colorés et son foisonnement de péripéties, est bien la preuve que l'outrance et le baroque peuvent éclairer notre monde avec une incomparable justesse.

J - Anne -Sophie Jacouty - Du côté où se lève le soleil : lu L
En 1697, Fénelon, archevêque de Cambrai et académicien, jouit d’un immense prestige à Versailles. Le Roi ne l’a-t-il pas nommé précepteur de son petit-fils, le duc de Bourgogne, destiné à régner peut-être un jour ? Pourtant la rude querelle théologique autour de la question du quiétisme, et les intrigues de Bossuet et de Madame de Maintenon vont occasionner la chute de Fénelon, un des seuls esprits libres de la Cour. Il doit donc quitter Versailles et choisit de gagner le Périgord, son pays natal, où il recevra le verdict du Roi qui décidera de son sort.

Du côté où se lève le soleil raconte le retour de Fénelon sur les terres de son enfance après vingt ans d’absence. Au cours de ces deux semaines d’attente, il retrouve les paysages somptueux de la vallée de la Dordogne, ainsi que les membres de sa famille : son frère aîné bien-aimé, ses neveux, ou encore la vieille servante Catherine qui l’a vu naître. Ces contacts francs et sincères vont opérer des changements dans le cœur du prélat habitué jusqu’ici à un univers de ruses et de mirages. Cet homme blessé ne cesse de se remémorer les événements de Versailles qui le hantent encore, mais peu à peu, ceux-ci prendront une autre tournure – grâce à la prière, à la fréquentation des siens et à la proximité de la nature – pour ramener Fénelon à sa propre vérité.


K - Stephen KING - La tour sombre
" L'homme en noir fuyait à travers le désert et le Pistolero le suivait... " Ce Pistolero, c'est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde qui a " changé " et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature ? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d'affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables.

L - Harper Lee - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur : ♥♥♥♥♥
Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays.
C’est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.

M - Michel Monnereau - Carnets de déroute : lu  ♥♥♥♥
A tourner dans mon deux-pièces comme un chômeur en cage, je me suis rencontré trois fois dans le miroir ovale qui me vient de maman, puis l'ai retourné contre le mur. Entre les injonctions des Assedic, l'ennui qui croît, les amours qui s'absentent, les petits boulots qui se raréfient, un homme, la cinquantaine, ancien soixante-huitard, entame la rédaction de son journal intime. Sans emploi depuis plusieurs mois, il y dit le temps qui passe, le regard des autres, l'esseulement, l'errance. Avec un humour grinçant et dans une langue acérée, voici le roman d'une dérive et la chronique d'une génération, celle des baby-boomers, comblée puis laminée.

N - Alexandre Najjar - Le roman de Beyrouth : En cours
Occupée, déchirée, bombardée, mais toujours prête à se relever, telle est Beyrouth, perle de la Méditerranée au carrefour de tant d'influences.
Depuis des décennies, son histoire se confond avec celle de Philippe qui, au soir de sa vie, entreprend de raconter sa famille et sa ville. Il y eut d'abord le grand-père, impliqué dans les révoltes paysannes de la fin du XIXe siècle. Puis le père, médecin, témoin des grands bouleversements du XXe siècle et de l'essor prodigieux d'une cité partagée entre douceur de vivre à l'orientale et progrès à l'occidentale. Et enfin lui, Philippe, garçon à la jeunesse pleine d'aventures, entre les filles qui se dérobent et les reportages passionnants pour son journal, qui va découvrir la dolce vita, l'absurdité de la guerre et la fragilité de la paix au pays du
Cèdre.

O - Erik Orsenna - La grammaire est une chanson douce : lu  ♥♥♥
Jeanne, jeune adolescente, pourrait être la petite sour d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient.

C'est une promenade dans la ville des mots, pleine d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légèreté. Les tribus de verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé s'apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.

P - Arto Paasilinna - Le meunier hurlant : ♥♥♥♥
Un petit village du nord de la Finlande, peu après la guerre, voit arriver un inconnu qui rachète et remet en marche le vieux moulin. D'abord bien accueilli, le nouveau meunier Gunnar Huttunen a malheureusement un défaut : à la moindre contrariété, il se réfugie dans les bois pour hurler à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n'ont dès lors qu'une idée, l'envoyer à l'asile. Mais Huttunen, soutenu par Sanelma Käyrämö la conseillère rurale, est bien décidé à se battre pour défendre sa liberté.

Q - Yann Queffélec - Les noces barbares : lu  ♥♥♥♥
Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu, Ludovic, enfant haï par sa trop jeune mère - Nicole et ses grands-parents, vit ses premières années caché dans un grenier. La situation ne s'arrange guère après le mariage de Nicole avec Micho, brave et riche mécanicien qui cherche à protéger Ludovic. Hantée par ses amours brisées, sombrant dans l'alcoolisme et méprisant son mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour débiles légers. Mais Ludovic n'est pas l'arriéré qu'on veut faire de lui. Il ne cesse de rêver à sa mère qu'il adore et qu'il redoute. Même une première expérience amoureuse ne parvient pas à l'en détourner. Son seul but, son unique lumière : la retrouver. S'enfuyant un soir de Noël, il trouve refuge sur la côte bordelaise, à bord d'une épave échouée, écrit chez lui des lettres enflammées qui restent sans réponse. Et c'est là-bas, sur le bateau dont il a fait sa maison, que va se produire entre Nicole et son fils une scène poignante de re-connaissance mutuelle - qui est aussi le dernier épisode de leurs noces barbares.

R - Carlos Ruiz Zafon - L'ombre du vent
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

S - José Saramago : lu ♥♥♥♥
Un homme, assis au volant de sa voiture, attend devant un feu rouge. Il devient soudain aveugle. C'est le début d'une épidémie qui se propage à une vitesse fulgurante à travers tout le pays. En quarantaine dans un hôpital ou livrés à eux-mêmes dans la ville, privés de tout repère, les hordes d'aveugles devront faire face à ce qui, en l'homme, est le plus primitif : la volonté de survivre à n'importe quel prix. Guidés par une femme, le seul être qui n'a pas été frappé par la " blancheur lumineuse ", les personnages de ce magnifique et insolite roman connaîtront mille aventures. L'amour, la haine, la cruauté, l'indifférence, la peur, autant de passions qui nous aveuglent et à partir desquelles José Saramago bâtit une inquiétante allégorie des temps que nous vivons.

T - Claire Tristan - Mada : lu ♥♥♥
" C'est comme si nous étions destinés à cela, de père en fils, de mère en fille, partir. Comme si dans nos veines notre sang ne coulait qu'à seule fin de venir irriguer les terres vierges, de les ensemencer des épanchements de nos corps tout entiers, de les fertiliser de ce dont nous nous dépossédons. " Une jeune maman blanche, une z'oreille comme disent les Réunionnais, amène tous les après-midi son petit garçon à garder chez une plantureuse nounou noire. Très vite, elles prennent l'habitude de boire le café sous la tonnelle tandis que " la marmaille " fait la sieste. La nourrice se met à raconter, et Claire écrit. Une histoire qui mêle le passé et le présent de cette femme à la tendresse grosse comme le monde, son enfance à Madagascar où ses parents réunionnais ont été poussés à partir par le gouvernement français en 1951, le retour à la Réunion, son père alcoolique qui rêve toujours de l'impossible eldorado malgache, son époux trop souvent fataliste, ses quatre enfants dont l'une, encore toute petite, est morte du palu. " Oui, il en faudrait, des livres, des dizaines de rayonnages, des centaines d'ouvrages, des milliers de pages, pour la raconter, l'Histoire. Celle de tous ceux qui y croient encore ou qui y ont cru comme mes parents, comme moi j'y ai cru, au tremblé de la vague. " La douceur de la terre et l'esclavage, la végétation luxuriante et les nattes à même la terre battue, la lumière éblouissante mais aussi les orages qui ravagent... Un superbe récit, à l'écriture sobre et maîtrisée, dont la chaleur et la générosité estompent la douleur.

U -

V - Fred VARGAS - Pars vite et reviens tard : lu ♥♥♥♥

W - Sarah Waters - Du bout des doigts : lu  ♥♥♥♥
Orpheline du bas-quartier londonien de Lant Street, Sue Trinder se voit proposer d'entrer au service d'une riche héritière de son âge afin de permettre à un gredin de l'escroquer. Mais les victimes ne sont pas toujours celles qui sont explicitement désignées… Inscrit dans l'Angleterre victorienne, ce roman est d'une virtuosité à couper le souffle.

X - Qui Xiaolong - Visa pour Shanghaï
Une ex-garde rouge devenue dissidente est retrouvée assassinée. Une enquête délicate à mener pour l'inspecteur- Chen et son adjoint Yu... Le gouvernement souhaite en effet étouffer l'affaire et fait pression sur la police pour qu'un coupable soit rapidement arrêté. Chercheraient-ils à faire croire que l'affaire n'a rien de politique, en dépit du lourd passé de la victime? Après Mort d'une héroïne rouge et Visa pour Shanghai, voici de nouveau nos deux enquêteurs plongés dans tes secrets de la Chine rouge. "Pour le pays, les atrocités commises étaient une sorte de cadavre dans le placard. En connaître l'existence était une chose, mais le tirer du placard en était une autre. "

Y - Jocho Yamamoto - Hagakuré
Ecrit entre 1710 et 1717 par le samouraï Jocho Yamamoto pour des samouraïs, ce précieux code de conduite et de morale est pour la première fois accessible aux lecteurs français. C'est un événement. A l'origine, cet inestimable manuscrit a été préservé jalousement par le clan des NABESHIMA, pendant plus de 150 années. Il voulait ainsi garder pour son seul profit l'enseignement du HAGAKURE. Le public japonais n'y aura accès qu'au début du 20e siècle. C'est un ouvrage que tous les pratiquants doivent posséder. Le Hagakuré est un livre unique. C'est un ouvrage auquel je me suis constamment référé, relisant ça et là un passage, sans manquer de me sentir ému. Quel ouvrage vivifiant et combien humain YUKIO MISHIMA, écrivain.

Z - Stefan Zweig - Fouché
Joseph Fouché (1759-1820) est l'une les figures les plus énigmatiques de son temps. Elevé chez les Oratoriens, il fut un pilleur d'églises. Conventionnel modéré, il massacra les royalistes de Lyon. Ayant voté la mort de Louis XVI, il fut ministre de Louis XVIII. Napoléon, qui en fit son ministre de la Police, le chassa et le rappela : il le craignait et avait besoin de lui.
La postérité n'a longtemps vu en Fouché que l'opportuniste cynique, capable de toutes les infamies et de toutes les trahisons pour assouvir son goût du pouvoir. Il le fut, mais il sut aussi s'opposer habilement à Robespierre comme à Napoléon, et, en quelques occasions décisives, agir en fonction du bon sens et de l'intérêt de son pays.
Biographe de Marie-Antoinette et de Balzac, le romancier d'Amok et de La Confusion des sentiments nous donne ici un saisissant portrait de ce personnage, en qui il voit la première incarnation d'un type politique moderne : l'homme de l'ombre, dissimulé, manipulateur, actionnant en coulisses les mécanismes du pouvoir réel.

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Commentaires
M
lu celui-ci :)
T
j'adore Arto Paasilinna :il est un des quelques romanciers dont je lis tous les ouvrages. Pour l'instant, aucun ne m'a déçue et mon préféré reste "Prisonniers du paradis".
M
Pour ce roman de Paasilinna, beaucoup moins d'humour que dans le lièvre de Vatanen. Mais les principes chers à l'auteur sont toujours présents : le droit à la différence, le retour à la nature, les descriptions pleines de poésie, la dénonciation de la bêtise humaine et plus particulièrement celle des gouvernants ou de ceux qui ont un pouvoir.<br /> La fin est étonnante, mais colle avec le personnage du meunier, "ours" marginal et bourru, mais rempli de justice.<br /> J'ai bien aimé.
M
Pour résumer je dirais que j'ai plutôt aimé : mais je suis passée par plusieurs stades, avant de me décider à terminer ce livre.<br /> Contrairement à ce que dis la 4ème de couverture, je ne me suis pas sentie le "héros" du livre, même si l'auteur nous interpelle, au bout d'un certain nombre de pages, nous les lectrices ! C'est humoristique, mais ce n'est pas UN DES PLUS humoristiques que j'ai lus.<br /> En revanche, oui, arrivée au milieu de l'histoire, j'ai voulu savoir où me mènerait l'auteur, en savoir davantage, et je suis allée jusqu'au bout de ma lecture, parce que je dois quand même avouer :) que le style m'a plu.<br /> J'ai voulu savoir pourquoi il avait écrit un chapitre sur les sentiments où les réactions d'un individu surpris par la sonnerie d'un téléphone (la chute de cette partie est d'ailleurs drôle); quel lien avait, avec le reste de l'histoire ce très beau passage érotique chez M. Okeda ; pourquoi il évoquait l'histoire de ce fils qui recherche sa mère ... <br /> Le début du livre m'a paru fouilli, embrouillé, mais effectivement, juste au moment de laisser tomber, car ne suivant plus du tout le fil de l'histoire, j'ai insisté, encore une fois, pour trouver le pourquoi du comment ! Et, finalement, je ne le regrette pas ! Mais, je suis quand même peut-être passée à côté de quelque chose : me sentir l'héroïne du livre :(
M
Sympathique roman de 150 pages, très bien écrit. Racontée par une émigrée réunionaise, la vie à Madagascar après son arrivée en 1951. Elle décrit ses difficultés, mais aussi les splendeurs de cette île, qu'elle finit cependant par quitter.
CHALLENGE ABC 2007
  • Ce challenge consiste, pour les participant(e)s, à lire en 2007 une série de livres non encore lus, voire d'auteurs à découvrir, dont les noms commencent chacun par une des 26 lettres de l'alphabet.
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